Les forêts claires représentent une ressource vitale pour les populations qui habitent une partie d’Afrique Australe. Sa biodiversité est très importante et riche d’environ 8.500 espèces végétales, dont plusieurs sont endémiques de la région. On y rencontre également de nombreux refuges pour des espèces animales. On estime qu’il y’a plus de 75 millions de personnes en milieu rurale et 25 millions dans les centres urbains qui habitent les régions couvertes par les forêts claires. Plus de 70 % de ces populations utilisent quotidiennement les produits de ces forêts claires pour générer de l’énergie (charbon de bois et bois de chauffe), se soigner (plantes médicinales), se nourrir (produits forestiers non ligneux : fruits, champignons, miel, etc.). Dans ces forêts claires, les produits forestiers non ligneux (PFNL) dont les champignons et les chenilles sont également importants comme sources de nourriture et de revenus pour la population locale. Certaines espèces sont également utilisées en menuiserie et en construction (https://www.ofcc-rdc.org/).
Par ailleurs, la principale question que réponds ce projet est celle de savoir : comment contribuer à la diminution de l’exploitation irrationnelle des forêts sèches et claires en RDC en vue de les protéger et les gérer d’une manière durable»? La réponse à cette question est donnée par le projet intitulé « Gestion communautaire des forêts Miombo dans le Sud-Est du Katanga». Financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM ou Global Environnemental Founds « GEF » et mis en oeuvre par la FAO, ce projet vise à réduire les émissions de dioxyde de carbone issue de la déforestation et la dégradation des forêts de Miombo. Cela passe, d’une part, par la promotion de la gestion durable et la restauration des écosystèmes forestiers et d’autre part par l’amélioration de la durabilité des moyens d’existence des communautés locales par le biais de la commercialisation de bois de feu et des produits forestiers non-ligneux (FAO, 2019).
Pour parvenir à une gestion durable des forêts Miombo le projet prévoit trois volets stratégiques et opérationnels :
L'Observatoire Satellital des Forêts d'Afrique Centrale (OSFAC), a été retenu comme prestataire pour intervenir sur le troisième volet.